Category: Actualité

Fête de l'eau 2022

Fête de l’Eau 2022 – retour en images !

Le 2 juillet dernier, le Contrat de rivière Escaut-Lys organisait en partenariat avec le foyer Socioculturel et la Maison de Jeunes d’Antoing la fête de l’Eau au Petit Large de Péronnes. 

Revivez en images cette belle journée en cliquant sur le lien ci-dessous ! 

 

https://photos.app.goo.gl/mdX6bJ75VZNrYviXA

Plantes invasives Berce du Caucase

Plantes invasives : Berce du Caucase

Chaque été, à la même période nous assurons le relais local du Plan Berce de la Région wallonne sur notre territoire ! 

 
 
Le Plan Berce est mis en place depuis 2011 et permet de recenser et limiter la propagation de cette plante invasive et dangereuse. Concrètement, le Contrat de rivière Escaut-Lys refait l’état des lieux de toutes les populations connues sur son territoire, s’assure qu’une gestion est assurée par les personnes ou structures responsables et parfois intervient directement. 
 
Nous gérons le Berce du Caucase depuis une dizaine d’années et le bilan est assez positif : les foyers sont gérés correctement chaque année et tendent à diminuer, voire à disparaître. C’est encourageant, car cela prouve l’efficacité des gestions. 
 
Si vous voulez en apprendre plus sur cette plante, apprendre à la reconnaitre, vous pouvez regarder la vidéo Tut’Eau que nous avons réalisée ci-dessous. 
 
N’hésitez pas à nous interpeller si vous pensez voir de la Berce du Caucase ! 
 
 

 

Plantes invasives balsamine de l'Himalaya

Plantes invasives : Balsamine de l’Himalaya

Depuis plusieurs années, chaque été, le Contrat de rivière Escaut-Lys engage des étudiants pour s’occuper de la gestion des plantes invasives et plus particulièrement de la Balsamine de l’Himalaya.

La semaine dernière, les deux jeunes ont donc parcouru les berges de la Rhosnes à Frasnes, de l’Escaut et des Vernes à Péruwelz pour arracher quelques milliers plants de balsamines (chiffres selon les organisateurs 😅). Bravo à eux !

Notre présidente Caroline Mitri est même venue donner un coup de mains, le temps d’une matinée !

Un deuxième passage est prévu fin juillet afin d’être sûr de ne laisser aucune chance à la plante !

Pour plus d’information sur cette plante, vous pouvez regarder la vidéo TUT’EAU réalisée sur le sujet : 

Maquettes inondations

Maquettes inondation

Dans le cadre du projet “Culture du risque Inondation”, le contrat de rivière a travaillé à l’élaboration d’une double maquette sur les inondations pour mieux sensibiliser sur l’importance de la protection des habitations face au risque. 

Articulée autour de deux habitations jumelles, l’une vulnérable et l’autre résiliente, cette maquette animée par des systèmes L.E.D. met en lumière les différents points d’intérêt de l’adaptation des bâtiments pour limiter les dégâts de l’eau. 

Elle sera utilisée lors de nos rencontres avec les riverains, lors de stands et d’évènements. Une première en Belgique !   Pour toutes questions concernant cet outil, vous pouvez prendre contact avec le responsable du projet : Martin Frens – 069 44 45 61 – mfrens@crescautlys.be

 

Les habitats aquatiques

Publication des « Habitats d’Intérêt Communautaire de Wallonie » du SPW

Le SPW a publié toute une série de documents sur les Habitats d’Intérêt Communautaire de Wallonie

 

«  La Wallonie abrite sur son territoire 41 types de milieux naturels ciblés par l’Union Européenne, notamment via le réseau Natura 2000. Cette publication est une importante synthèse des connaissances sur ces milieux et sur leurs caractéristiques régionales.

La Directive Européenne « Faune-Flore-Habitats » définit une liste de biotopes dont la conservation est une priorité à l’échelle du Continent en raison de leur rareté, de leur vulnérabilité ou de leur caractère remarquable à une échelle biogéographique. Certains de ces biotopes sont complètement naturels, d’autres ont été générés et entretenus par des pratiques traditionnelles. Ils constituent l’une des ossatures du réseau européen Natura 2000.

Cette publication en 7 volumes décrit les 41 types d’habitats « d’intérêt communautaire » que l’on peut retrouver sur le territoire wallon, en détaillant leurs caractéristiques régionales : leur origine, les espèces qui les composent, leur variabilité, leur distribution…

 

Lien vers les publication ici

 

Illustration ne pas nourrir les oiseaux

Il ne faut pas nourrir les oiseaux d’eau !

Non, ce n’est pas bon de donner du pain aux canards !

Le pain n’est pas un aliment adapté au régime alimentaire des oiseaux d’eau. Imbibé d’eau il gonfle dans l’estomac pouvant entrainer des troubles digestifs.

L’absence de vitamines et de protéines spécifiques provoque des déformations et interrompt la croissance normale des jeunes.  Le cas le plus fréquent est la maladie appelée « l’aile d’ange ». Au lieu de rester à plat contre le corps, les ailes se développent vers l’extérieur et les oiseaux ne peuvent plus voler. Dans l’eau, les morceaux de pain fermentent  favorisant  le développement de bactéries et de maladies comme le botulisme.

En se remplissant l’estomac de pain, les animaux mangent moins et perdent l’habitude de chercher leur nourriture. Ils deviennent de plus en plus dépendants des hommes.

Lorsqu’on nourrit les oiseaux d’eau, ils ont  tendance à se regrouper en grand nombre. Le pain non consommé et les excréments participent à la dégradation de la qualité de l’eau. Par leur piétinement, les oiseaux détruisent la végétation des berges et favorisent leur érosion.

Le nourrissage contribue à la prolifération et à la concentration d’espèces  invasives, telles que la bernache du Canada (Branta canadensis), l’ouette d’Égypte (Alopochen aegyptiaca)…

Ces espèces vont s’approprier l’espace et la nourriture et peuvent avoir un comportement agressif à l’égard des autres oiseaux d’eau et des humains.

 

Le nourrissage est interdit par la loi !

Il est possible que le nourrissage des espèces sauvages, dont les oiseaux d’eau, soit interdit dans certaines communes par un règlement de police général. Vous risquez donc une amende administrative.

 

Vous voulez faire quelque chose ?

N’intervenez que lors des fortes périodes de gels avec une nourriture adaptée et variée (pensez aux plantes sauvages, à l’orge, à l’avoine, éventuellement au maïs concassé…)

Vous pouvez aussi favoriser les espaces où nous pourrons trouver seuls notre nourriture (Herbiers aquatiques, pelouses, berges enherbées, plantation de fruitiers et arbres à baies, espaces sauvages…).

sos1718

Une pollution ? Un seul numéro : 1718

L’Escaut a récemment connu plusieurs épisodes de pollution aux hydrocarbures. À chaque fois, le Contrat de rivière a été contacté en première ligne par les citoyens pour prévenir les services concernés. Cependant, chaque personne peut prévenir directement un service de la Wallonie sur ces atteintes à l’environnement via un numéro unique : le 1718.

Le 1718 est un standard téléphonique pour toutes les infractions environnementales. Vous aurez au bout de la ligne une personne qui vous posera des questions précises afin d’envoyer un agent du Département de la Police et des Contrôles (DPC – police de l’environnement) sur place constater, enquêter et verbaliser les auteurs s’ils sont identifiables. L’agent fera également le lien avec les services de secours et/ou la protection civile au besoin.

Pour ce faire, il est important d’agir rapidement ! Si vous constatez une attente à l’environnement, appelez sans tarder le 1718 !

Le Contrat de rivière Escaut-Lys peut naturellement être également averti, car il accompagne régulièrement les services concernés via son expertise et sa connaissance du territoire.